Waza

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Emprunté au latin nyctalōps (« qui ne voit pas la nuit »), lui-même emprunté au grec ancien νυκτάλωψnuktálōps, attesté dans les deux sens « qui voit bien la nuit » et « qui voit mal la nuit ».

nyctalope \nik.ta.lɔp\ masculin et féminin identiques

Qui peut voir dans l’obscurité et dans la nuit.

Ne pas savoir quelle direction prend la locomotive, si le train monte par le nord-est ou descend par le sud-est, cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière.  (Jules VerneClaudius Bombarnacch. IIJ. Hetzel et Cie, Paris, 1892)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nyctalope

Les blogs, c’est total vintage, voire has-been ? Grave, d’autant plus que j’utilise pas mal les réseaux sociaux. Mais je sais pas, je crois que j’ai du mal avec le nano-blogging et que j’ai besoin d’un lieu sécurisant où coucher mes pensées, mes impressions post-barefoot, mes découpages actuartistiques. Un peu comme un cocon. Ma prof de psycho aurait probablement dit que c’est un besoin primitif lié à la partie reptilienne du cerveau (lol) ou une réminiscence. M’en fous, j’assume. Alors, bye bye mes 50 000 Tumblr et la socialisation virtuelle compulsive. Ça aussi, j’assume entièrement. En terme de blog, Wild Dust Flavour, je le vois concrètement comme un outil de captation en différé de l’évolution de ma transition et des divagations (ré-)créatives de la rêveuse qui réside en moi. Voilà le programme !

PS : pourquoi une image de Woodstock en fond ? (référence à l’ancien thème) Parce que, bien souvent, lorsque les humains environnants découvrent l’allure peu banale de mes pieds (en particulier mes orteils naturels ou vibramisés, peut-être un jour ZemNinjaïsés), ils interprètent ça comme un signe de rébellion provocatrice et me toisent, l’air de dire : “il faut que jeunesse se passe” (sans rancune). Le symbole de l’année 1969 est justement une allusion à leur propre jeunesse, celle synonyme à la fois de liberté/ouverture d’esprit/remise en question des acquis/va-nus-pieds très répandus, qui est peut-être “passée” un peu trop vite et c’est dommage, non ? Au passage, les chaussures amorties n’étaient pas encore nées (et bizarrement, les blessures caractéristiques qui vont de paire avec, non plus) à cette époque. Mais notre société a une mémoire ultra-courte et tend à penser qu’elles ont toujours existé et que se blesser est une fatalité. Barefooters, le temps est venu de lui montrer le contraire et d’explorer des voies pédestres alternatives !

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